Après un vote le 26 mai dans une version assez proche médiatiquement du format initial lancé par l'assemblée nationale en septembre 2014, le travail va se poursuivre pour la deuxième lecture au sénat en repassant par un filtre de commissions (économique, finances, développement durable) avec beaucoup moins d'amendements à débattre.
L'échéance de l'adoption semble acquise pour cet été, permettant ainsi le déclenchement d'une phase de communication fournie, espérée par le gouvernement avant la COP21 de décembre.
Les acteurs semblent avoir acté cette situation et se mettent en position d'investir sur la meilleure communication afin de capter les retombées potentielles. Hélas, ces investissements ne seront pas à fonds perdus et se retrouveront dans les prix à payer pour la transition énergétique (pour la croissance verte ?). Nous restons sur le même modèle économique, commerce pour le commerce alors qu'il faudrait mettre en place un levier permettant de mettre en mouvement la société civile.
On pourrait y trouver un dosage spirituel et humaniste pour l’accès à un autre paradigme. A ce propos, la parution de l'encyclique sur l'écologie d'une communauté religieuse le 18 juin 2015 pourrait servir d'exemple aux autres sphères religieuses et ainsi enrichir le débat politico-économique. En effet, dans cette démarche il ne faut pas perdre de vue une réflexion géopolitique, macro-économique et même philosophique au niveau de la planète en tenant compte des disparités énormes des peuples et des continents dans leur positions culturelles, sociétales.
Quand au monde financier, il semble toujours dans l’expectative intéressée d'indicateurs plus lisibles.
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