mardi 22 mars 2016

Confusion, quelle prospective 2016 ?

La profusion de productions législatives, la situation économique et politique permettent ils une avancée sereine pour les transitions énergétiques affichées ?

Le gouvernement pour gérer ses contraintes budgétaires liées aux dépenses des importations, de couverture sociale; cherche-t-il à refaire le monde ?
De la loi Maptam (affirmation des métropoles) en passant par le redécoupage des régions, la réforme territoriale tout en bougeant les règles, loi Alur, Transition Energétique pour la Croissance Verte... Permet-elle à quiconque de suivre la cadence ?
les fonctionnaires gèrent les contradictions, les politiques sont ils dépassés ?
Les décrets d'applications prennent du retard, la programmation pluriannuel de l'énergie semble patiner et augmentent les doutes sur la bonne réalisation d'une partition maîtrisée.

La presse zappe la démarche d'un évènement à l'autre,
Les associations, collectivités, institutions, chacun selon ses convictions en ordre dispersé multiplient les sigles et les lieux d'expertises,
Les milieux économiques recherchent la bonne affaire.

Avec la baisse du coût des matières premières, les investisseurs doivent se gratter la tête ! Les équilibres géopolitiques instables augmentent les angoisses des populations et provoquent des réactions irrationnelles.
Les perturbations engendrées semblent liées entre elles et laissent entrevoir dans un futur plus ou moins lointain une crise humaine majeure. Le déplacement massif de populations provoqué par des raisons économiques, politiques, climatiques ou religieuses sont toujours de mauvaise augure.

Une conférence Toulousaine sur le climat avec la participation de climatologues internationaux m'a montré la maîtrise technique du diagnostique; mais surtout fait douter sur la volonté de la société civile et économique à réagir (ne parlons pas des politiques).
Du Brésil à Beyrouth en passant par la Tunisie l'Europe a-t-elle compris : quand les conditions de survie sont incertaines se pose-t-on la question sur la préservation de son environnement ?
Pour gérer un budget encore faut-il avoir un toit et des moyens!
Nos discours ne sont ils pas des rhétoriques d'enfants gâtés ?

Un nouvel attentat, cette fois c'est la Belgique, tristesse. Le chaos apporte-t-il des solutions ?
Notre soif individuelle ou collective de possession ne va-t-elle pas nous perdre ?
Peut-être que notre manque de réflexion empêche l'évolution de nos consciences et aveugle nos comportements ? Pourtant nous semblons maîtriser le diagnostique et la théorie mais l'application est-elle inaccessible ?

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