lundi 10 juillet 2017

Post élections !

Les cartes ont été rebattues.

Rien n'a réellement changé, nous sommes toujours en V° république.
Le niveau d'abstention, de vote blancs, vite oublié laisse les vainqueurs valoriser leur représentativité! Les extrêmes sont écartées, les partis traditionnels sonnés. Le pseudo pragmatisme du nouveau mix droite-gauche a eu un effet anesthésiant sur les velléités de ruades de l'électorat.

Les interrogations, l'insatisfaction ne sont sans doutes pas loin. Le prochain quinquennat sera décisif pour l'organisation politique surtout s'il provoque la déception.

Durant la campagne électorale, la mise en sourdine de la question environnementale a laissé les spécialistes COP21 refaire le monde.
Depuis maintenant quelques années les prospectives dont une bonne partie des solutions théoriques (parfois opposées) sont sur la table.
La caisse à outils des mots dans le vent "Crowfunding, Blockchain, Smartgrids" est à disposition. Mais des industriels aux politiques en passant par les financiers, personne ne trempe les mains dans le cambouis. La crainte de changer les équilibres sociétaux locaux, de perdre des positions de rentes empêche toute possibilité de transitions.

Sans lien avec le sens éthique, religieux qui pourrait illustrer l'idée d'un humanisme pour l'intérêt collectif (utopie...) changera-t-on quelque chose ? D'autant qu'aux plus hauts niveaux les contradictions entre "écologistes sectaires" et "climato-sceptiques" devant les doux rêveurs utopistes et les aspirations consuméristes du peuple, expriment des certitudes où seul le doute triomphe.
Arrêtons de nous voiler la face, comme cela a toujours été les peuples ou leur dirigeants privilégient des intérêts spécifiques. 
Les décisions environnementales sont liées aux intérêts financiers et territoriaux des modèles économiques & politiques permettant une suprématie des puissances les unes en opposition aux autres. Ne soyons pas naïfs, le volet humaniste n'est pas le mieux placé. Il le sera si des évènements populaires liés aux menaces sur les conditions d'existence remettent en question l'équilibre de dominance établit.

L'impact géopolitique est essentiel voire primordial. Dans notre modèle social où les capitaux sont rois, seuls les assureurs qui paieront les dommages occasionnés par les changements climatiques (catastrophes naturelles, épidémies, famines, conflits de pouvoirs entrainant des migrations de populations) pourraient infléchir notre fuite en avant.
Quelle juridiction pourrait assurer une pérennité de nos modes de vies, quel est le mode de vie idéal à retenir pour l'ensemble de la planète ? Vu de ma lorgnette, la clef de répartition des richesses n'est pas accessible.

De toutes façons un équilibre apparaîtra mais il y aura des gagnants et des perdants.
 

 

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