La prospective sur les
transitions énergétiques, écologique s'intensifie depuis quelques années. Les
réflexions entamées de longues dates au niveau international commencent à
impacter nos sociétés nationales. Nous sommes dans une phase de résistance ou chacun
recherche la préservation de ses acquis, parfois de ses rentes ou essaye de
profiter du système pour orienter favorablement le marché selon son intérêt. Que
ce soit au niveau individuel ou à celui des divers groupements qu'ils
soient de nature productive ou administrative,
les actions gouvernementales, soumises aux multiples Lobbies peinent à
mettre en place une évolution efficiente.
Cette instabilité, malgré
les dernières réformes législatives que tente de clarifier les lois NOTRe et
Transition Energétique pour la Croissance Verte ne me semble pas sur une voie
d'efficacité à court terme. D'autant que toutes les transitions ne se
trouvent pas encore sur l'établi (sociétale, philosophique, humaniste...).
L'inertie politique de la planète ne favorise pas une prospective apaisée.
D'où mon propos sur la
nécessité définition d'une gouvernance
à plusieurs niveau.
Pour respecter la trame de
l'exercice, j'en ciblerai trois qui correspondent aux verrous essentiels
permettant de gérer l'avancement de ces transitions.
Un niveau international qui fixerait la mise en place d'indicateurs
communs pour une mesure indépendante et reconnue des nations. La participation
des grands cabinets d’assurances internationaux apportant la vision financière
des dommages indemnisés suite à incidents climatiques.
Un niveau continental qui permettrait de lier les politiques de
production, de stockage et de distribution de l'énergie, de mettre en place d’une
manière efficiente les bases d’une économie circulaire à une échelle
industrielle.
Un niveau national aux responsabilités partagées avec ses collectivités qui gèreraient les
contraintes économiques et territoriales de proximité. Chargé de mettre en
pratique en réalisant les notices d’impact par territoires et de rendre compte
des améliorations des conditions de vie des citoyens en réduisant les
inégalités et assurant la préservation
de la biodiversité.
Mais ne soyons pas trop
ambitieux, la vie humaine a un début et une fin. L’histoire, la géographie plus
généralement les sciences nous enseignent
que dans le temps tout se transforme, rien n’est éternel. Pour une raison ou
une autre l’espèce humaine suivra les cycles de l’univers comme l’on fait
toutes les espèces. Travaillons ensemble sur notre comportement pour apprécier
dans la sobriété raisonnée selon nos besoins fondamentaux le créneau spatio-temporel
qui nous est offert.
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