jeudi 19 octobre 2017

Prospective sur l'évolution de nos gouvernances en lien avec les transitions energétiques et écologique.


La prospective sur les transitions énergétiques, écologique s'intensifie depuis quelques années. Les réflexions entamées de longues dates au niveau international commencent à impacter nos sociétés nationales. Nous sommes dans une phase de résistance ou chacun recherche la préservation de ses acquis, parfois de ses rentes ou essaye de profiter du système pour orienter favorablement le marché selon son intérêt. Que ce soit au niveau individuel ou à celui des divers groupements qu'ils soient de nature productive ou administrative,  les actions gouvernementales, soumises aux multiples Lobbies peinent à mettre en place une évolution efficiente.

Cette instabilité, malgré les dernières réformes législatives que tente de clarifier les lois NOTRe et Transition Energétique pour la Croissance Verte ne me semble pas sur une voie d'efficacité à court terme. D'autant que toutes les transitions ne se trouvent pas encore sur l'établi (sociétale, philosophique, humaniste...). L'inertie politique de la planète ne favorise pas une prospective apaisée.

D'où mon propos sur la nécessité définition d'une gouvernance à plusieurs niveau.

Pour respecter la trame de l'exercice, j'en ciblerai trois qui correspondent aux verrous essentiels permettant de gérer l'avancement de ces transitions.

Un niveau international qui fixerait la mise en place d'indicateurs communs pour une mesure indépendante et reconnue des nations. La participation des grands cabinets d’assurances internationaux apportant la vision financière des dommages indemnisés suite à incidents climatiques.

Un niveau continental qui permettrait de lier les politiques de production, de stockage et de distribution de l'énergie, de mettre en place d’une manière efficiente les bases d’une économie circulaire à une échelle industrielle.

Un niveau national aux responsabilités partagées avec ses collectivités qui gèreraient les contraintes économiques et territoriales de proximité. Chargé de mettre en pratique en réalisant les notices d’impact par territoires et de rendre compte des améliorations des conditions de vie des citoyens en réduisant les inégalités et assurant  la préservation de la biodiversité.

Mais ne soyons pas trop ambitieux, la vie humaine a un début et une fin. L’histoire, la géographie plus généralement les sciences  nous enseignent que dans le temps tout se transforme, rien n’est éternel. Pour une raison ou une autre l’espèce humaine suivra les cycles de l’univers comme l’on fait toutes les espèces. Travaillons ensemble sur notre comportement pour apprécier dans la sobriété raisonnée selon nos besoins fondamentaux le créneau spatio-temporel qui nous est offert.

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