COP23, célébration à Paris accord COP21 ("One Planet Summit" sur le climat) !...
On aurait pu penser qu'un sommet pour financer les transitions énergétiques permettrait de valider "bon pour exécution" des plans d'actions et des budgets concoctés pendant 2 ans aux échelles nationales.
Hélas, on se rend juste compte que 100 milliards en calibrage annuel ne représente que quelques % de la somme nécessaire à une "décarbonation salvatrice"; que les prospectives sont loin de faire consensus ne serait ce qu'au sein d'un conseil municipal !
Nous fonctionnons toujours sur le même logiciel économique, là est le sujet.
Une masse monétaire conséquente semble tourner en orbite autour de la planète, mais personne ne veut ouvrir les robinets sans certitude de retours sur investissements. Pendant ce temps, concertations citoyennes, rédaction en ordre dispersé mais tout azimut de documents "développement durable". Autant d'initiatives louables si elle n'avaient pour conséquence la mise en évidence d'une confusion générale.
Les questions essentielles ont du mal à émerger.
Quid de la notion de fin, d'éternité ? de croissance, de rupture ?
Pourquoi si la vie humaine est temporelle, celle de l'espèce humaine ne suivrait-elle pas le même schéma ?
A quoi bon vouloir préserver les conditions de vie de citoyens sur d'autres au détriment d'une "maison commune" ?
L'homme peut-il abandonner la notion de profit pour celle du partage ?
Quelle est la définition de l'Entreprise au regard de son essence sociétale ?
Quelle gouvernance pour l'intérêt collectif (celui du plus grand nombre, qui n'est pas forcément celui conceptualisé par nos élites).
C'est la résultante des prises de positions sur ces questions qui donnera un équilibre instable en constante évolution. Choisir un côté est une décision individuelle qui ne laisse présager rien de bon pour l'intérêt collectif.
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