mercredi 25 septembre 2019

Climat et états d'âme


21 Septembre 2019, manifestations pour le climat…?!

Dans la foulée, reproche des nations unis aux responsables de gouvernements…! 

Mise en scène sur la révolte d'une jeunesse virtuelle…!? 


Pour mesurer notre réserve de "tranquillité", observons plutôt les pays géographiquement et socialement en première ligne, ceux qui subissent les conséquences de nos agissements : Afrique, Moyen orient, Asie…


Les mouvements sociaux-politiques des populations Européennes sont à relativiser. Les phénomènes d'agitation intellectuelle et politique relativement éloignés de la réalité anthropologique, parasitent les objectifs qui, face à la triste réalité de certains pays s'apparentent davantage à des caprices d'"enfants gâtés".


Recentrons la réflexion sur les notions de partage dans l'utilisation des ressources communes et sur les comportements individuel et collectif sur la planète. Les débats sur l'énergie, l'urbanisation, les mobilités ne sont que les résultantes du mode de vie social en place dans les pays "développés".


La première chose est de savoir pour le futur si nous voulons adapter (ou pas) notre mode de vie en société en perspective avec celui des pays en "voie de développement", trouver un équilibre acceptable par tous. 
A ce jour il me semble que les gens souhaitent vivre leur vie sans contraintes de consommation, de mobilités, avec une obsession pour l'atteinte d'objectifs concernant des intérêts particuliers pour des aspirations insensées, au mépris de l' environnement humain, végétal, animal.


Les pays Européens peuvent afficher une volonté d'investissement financier pour le climat, la transition énergétique. Dans le système économique et social où nous vivons, sans apétence pour l'esprit de partage à l'échelle continentale et encore moins planétaire, cette prise de position même si elle est peut être sincère, est illusoire. Injecter plus de capitaux dans l'économie vers des actions de stabilisation du climat pourrait être intéressant. Le problème, c'est que notre comportement ciblé sur des intérêts spécifiques, conduit à gaspiller cet argent dans des circuits où la priorité essentielle est le retour sur investissement à court terme. 

Tant que nous ne saurons ou voudrons pas afficher les justes prix et les affectations de recettes, nous continueront à nous disperser pour un résultat en dent de scie qui ne résoudra pas, comme je le crains, nos difficultés. 
Le malheur qui nous perdra peut-être est que chacun d'entre nous  individuellement ou par catégories a ancré au plus profond de lui la volonté d'atteindre des objectifs pour la satisfaction d'instincts, de pouvoirs et de profits sans inclure les notions de partage nécessaire à un équilibre global.

Pour garder tout de même un peu d'optimisme, n'oublions pas que "tout s'arrange, même mal...".

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