21 Septembre 2019,
manifestations pour le climat…?!
Dans la foulée, reproche des nations unis
aux responsables de gouvernements…!
Mise en scène sur la révolte d'une jeunesse virtuelle…!?
Pour mesurer notre
réserve de "tranquillité", observons plutôt les pays géographiquement
et socialement en première ligne, ceux qui subissent les conséquences de nos agissements :
Afrique, Moyen orient, Asie…
Les mouvements
sociaux-politiques des populations Européennes sont à relativiser. Les
phénomènes d'agitation intellectuelle et politique relativement éloignés de la
réalité anthropologique, parasitent les objectifs qui, face à la triste réalité
de certains pays s'apparentent davantage à des caprices d'"enfants
gâtés".
Recentrons la
réflexion sur les notions de partage dans l'utilisation des ressources communes
et sur les comportements individuel et collectif sur la planète. Les débats sur
l'énergie, l'urbanisation, les mobilités ne sont que les résultantes du mode de
vie social en place dans les pays "développés".
La première chose
est de savoir pour le futur si nous voulons adapter (ou pas) notre mode de vie
en société en perspective avec celui des pays en "voie de développement", trouver
un équilibre acceptable par tous.
A ce jour il me semble que les gens souhaitent
vivre leur vie sans contraintes de consommation, de mobilités, avec une obsession
pour l'atteinte d'objectifs concernant des intérêts particuliers pour des
aspirations insensées, au mépris de l' environnement humain, végétal, animal.
Les pays Européens
peuvent afficher une volonté d'investissement financier pour le climat, la
transition énergétique. Dans le système économique et social où nous vivons,
sans apétence pour l'esprit de partage à l'échelle continentale et encore
moins planétaire, cette prise de position même si elle est peut être sincère,
est illusoire. Injecter plus de capitaux dans l'économie vers des actions de
stabilisation du climat pourrait être intéressant. Le problème, c'est que notre
comportement ciblé sur des intérêts spécifiques, conduit à gaspiller cet argent
dans des circuits où la priorité essentielle est le retour sur investissement à
court terme.
Tant que nous ne saurons ou voudrons pas afficher les justes prix et les
affectations de recettes, nous continueront à nous disperser pour un résultat en dent de scie qui ne résoudra pas, comme je le crains, nos difficultés.
Le malheur qui nous perdra peut-être est que chacun d'entre
nous individuellement ou par catégories
a ancré au plus profond de lui la volonté d'atteindre des objectifs pour la satisfaction d'instincts, de pouvoirs et de profits sans inclure les notions de partage nécessaire à un
équilibre global.
Pour garder tout de même un peu d'optimisme, n'oublions pas que "tout s'arrange, même mal...".
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