dimanche 10 mai 2020

bruissements ou craquement de printemps

En ce début mars, la campagne électorale pour les municipales s'intensifiait.
Je me souviens de la création de mon blog, elle datait de la précédente, en 2014.
Force est de constater que les comportements sociétaux et politiques ont peu évolué, hypocrisie, déformation au profit d'intérêts particuliers, les exemples ne manquent pas.
Je synthétise en limitant mes propos au constat des "résultats" inquiétants de la COP25.

De ma fenêtre, ce 9 mars 2020 un éclair a traversé le ciel planétaire:
Pandémie coronavirus! Une foule de questionnements se répandent dans nos sociétés.
Les Etats ont-t-ils  mal calibré le risque, sont-ils débordés? quelles protections, quels moyens? Les fondations de nos sociétés sont elles solides, résilientes?

Notre compréhension des phénomènes sur notre "maison commune" me semble très approximative et paraît d'un niveau peu évolué par rapport au XVII° siècle où l'on voyait autour d'un malade une multitude de "médecins" préconisant l'un des saignées, l'autre des purges, tous incantations ou prières!... Les ayants droit cherchant à se positionner sur une éventuelle succession.

Quelques semaines plus tard mars s'achève dans une cacophonie de craintes mal maîtrisées, des questions se rajoutant aux questions, des commentateurs en recherche de notoriété, excités par leur audimat et toujours des charognards humant la bonne affaire!

Propagation du virus, comportements des Etats, transparence ou opacité:
  • Et Si la Chine avait faussé les informations !? Quelles conséquences! Quelle responsabilité!
  • Les producteurs de pétrole qui continuent à se battre sur les quotas de production pour des enjeux de position dominante? De balance commerciale ?
  • Le gouvernement obsédé par la reprise d'une croissance théorisée à l'extrême.
  • Toujours pas de réflexion sur la mise en place de nouveaux paradigmes.
  • Ne serait-il pas temps d'avancer pour corriger nos dérives constatées, épuisement des ressources naturelles, pollution, démographie?
  • Les "libéraux" attachés aux résultats du monde économique, minorant les impacts environnementaux et sociétaux ne voyant que la nécessité d'une croissance perpétuelle quelle qu'en soit la couleur. 
  • La population obsédée par la satisfaction de ses appétits consuméristes… Mode de vie, urbanisme, mobilité, loisirs… Sans concession ni empathie pour les autres, juste une vague idée du partage centrée sur soi même.
Le compte n'y est pas! C'est beaucoup plus qui est à revoir. Quels fonctionnements, pour quelle société:
  • Actionnariat, gouvernance, investissements, rentabilité, partage? 
  • Comment redéfinir les priorités d'offres et de demandes? 
  • Peut-on réfléchir à une nouvelle hiérarchie centrée sur les besoins fondamentaux?

Déconfinement ce 11 mai 2020 une étape!?...

Aux comportements que j'observe, économiques, sociétaux, je crains que le "monde d'après" ne puisse se réaliser avec les gens d'aujourd'hui. Même si une évolution est possible, corrélée à la violence des chocs, la nature humaine ne changera pas, telle celle du monde animal; au mieux les comportements s'adaptent.
Des aspirations individuelles ou catégorielles souvent au détriment du collectif à l'échelle de la planète et toujours le refus d'un partage équilibré.

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